Les activités de la famille Guillot débutent au premier tiers du XIXe siècle avec l'implantation à Saint-Etienne-du-Bois de Jean-Pierre Guillot (1782-1850), charpentier à Bourg, issu de parents cultivateurs à Marboz puis Foissiat. Son fils Louis (1816-1886) puis son petit-fils Eugène (1853-1894) ... 
Les activités de la famille Guillot débutent au premier tiers du XIXe siècle avec l'implantation à Saint-Etienne-du-Bois de Jean-Pierre Guillot (1782-1850), charpentier à Bourg, issu de parents cultivateurs à Marboz puis Foissiat. Son fils Louis (1816-1886) puis son petit-fils Eugène (1853-1894) sont également charpentiers et ajoutent à cette activité le négoce de matériaux et la tenue d'un café-restaurant. En 1885-1886, Eugène est mentionné à la fois comme charpentier et aubergiste.
A la mort d'Eugène, sa veuve, Adèle Perdrix, reprend l'affaire de son mari (l'entreprise prendra alors le nom de " Veuve Perdrix "). L'acte de succession fait alors mention du fonds d'auberge et de ses marchandises. Adèle Perdrix se remarie en 1896 avec Joseph Perdrix, de Chaffoux, qui s'investit également dans le négoce tenu par sa femme.
Louis Guillot, fils d'Eugène, débute comme garçon de café dans le restaurant de sa mère vers 1906, puis se retrouve employé dans le négoce de matériaux. A partir de 1908, il signe les correspondances pour le compte de sa mère et ce jusqu'en 1926. Mobilisé durant la première guerre mondiale au sein du 44e RI (grade de sergent fourrier), il se marie en 1920 avec Joséphine Callent pour reprendre l'ensemble des activités familiales en 1933. Son inscription au registre du commerce fait apparaître les activités suivantes : café, vente de matériaux, charbons, engrais, transports. Louis décède en 1942.
La succession de Louis est assurée par ses deux fils, Louis et Jean, déjà recensés comme négociants de matériaux en 1936. Ils s'inscrivent simultanément au registre du commerce le 18 mai 1951. D'après les registres conservés dans le présent fonds, la dernière écriture comptable remonte à 1986.
Durant les années 1980-1990, la société s'oriente essentiellement vers le transport. Elle dépose le bilan en août 1993.
Concernant l'emplacement des locaux de l'entreprise, la famille Guillot a occupé l'ancienne mairie de Saint-Etienne-du-Bois (qui aurait été vendue à Eugène) et le tènement de l'actuel Bar des Sportifs (bâtiment à deux étages et écurie). Ce bâtiment a été vendu à la commune et sera détruit en 2013.
