"L'ours" et le "Loup" de Melchior Fabre des Essarts, vers 1860
Dans la lignée du poème Le loup d’Alfred de Vigny, des Essarts admire et prend en pitié « le pauvre hère, maigre et efflanqué », qui n’a aucune chance face à la meute des chasseurs et des chiens en furie. Son œuvre, sans grande valeur littéraire, témoigne aussi des pratiques de mutilation du cadavre (« ses quatre pieds mutilés »), pour en clouer les pattes sur les portes des granges ou des habitations, pratique également attestée pour les ours dans le Pays de Gex.
Correspondance Vingtrinier. AD Ain 181 J