Des animaux dans les archives

Les Archives départementales conservent principalement des textes manuscrits émanant des autorités administratives mais aussi des imprimés, des documents privés ou la presse. Les archives communales offrent des informations complémentaires à une échelle plus locale.

Les types de document évoluent avec le temps. Sous l'Ancien Régime, les battues apparaissent dans les archives judiciaires, comme l'ordonnance de la chambre des Eaux et Forêts de Dijon, qui rappelle aux habitants du bailliage de Gex au respect des "permissions de chasse sur les loups, les ours et autres nuisibles entre 1696 et 1702 " et les présumées victimes des loups sont comptabilisées dans les registres paroissiaux.

Au 19e siècle, les documents varient entre la correspondance et la presse. L’administration préfectorale coordonne la chasse des nuisibles et réprime les abus. Ainsi, le 22 décembre 1837, le préfet refusa d'accorder la prime pour deux ours tués car ils n'étaient pas compris au nombre de ceux réputés nuisibles (s’agissait-il d’oursons ou d’ours dansants dressés ?). Les journaux comme l'Abeille du Bugey, Le Petit Gessien, et Le Progrès au 20e siècle se firent l'écho des apparitions d'ours ou de loups sur le territoire.

La naissance de la photographie a permis, à partir du 19e siècle, la diffusion de cartes postales et de clichés représentant des ours apprivoisés, présentés par des montreurs, ou des paysages qui avaient été anciennement habités par ces mammifères.

Des animaux dans les archives

Avant le 18e siècle, les sources écrites concernant l'ours ou le loup sont rares. Les textes recensés pour l’Ain couvrent principalement la période qui s'échelonne entre 1687 et 1956. En revanche, la loi burgonde du 6e siècle et les comptes de châtellenies du 14e siècle soulignent l'ancienneté de la chasse au loup et à l'ours.

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