L'arrière

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La guerre développe à l’arrière, chez les civils, une culture de guerre que le poilu ne connaît pas. Toute une économie se met en route grâce à la guerre. Cette économie vise le soldat du front par l’intermédiaire de sa famille et des colis qu’elle lui envoie avec des vêtements, des accessoires ou des subsistances.

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La remonte

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Les lignes arrières

Les soldats, lorsqu’ils sont retirés et relayés du front, se trouvent cantonnés dans une tranchée de deuxième ou troisième ligne, un campement de tentes ou de baraques, ou dans un village plus ou moins détruit : ce sont les lignes arrière. La vie y est plus facile : meilleure nourriture et abris plus confortables. A ces commodités matérielles s’ajoutent parfois la présence d’enfants et de femmes, qui humanise le cadre de vie. Là, outre retrouver une vie plus civilisée et de l’hygiène, ils peuvent acheter des vivres ou de la boisson, mais parfois à des prix prohibitifs.

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le lien

Rester en contact avec le pays et les membres de la famille est une nécessité vitale pour des soldats éloignés de chez eux. La correspondance, écrite sur le moment, est souvent éphémère, le temps d'une ou plusieurs lectures et la feuille disparaît. La lettre, pour l’historien, moins ambitieuse que le journal ou les mémoires, a l’avantage d’être écrite sur le moment, plus spontanée et moins travaillée. En 1914, c’est la première fois qu’autant d’hommes sachant écrire sont engagés dans un conflit. Dès lors, avec les moments de calme et de répit, la lecture et l’écriture constituent une des occupations du soldat et un moyen d’échapper temporairement à l’univers de la tranchée.

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