L'avant-guerre et la mobilisation

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L'avant-guerre

Après le désastre militaire de 1870, la France s’est consacrée à la réforme de son organisation militaire et à la préparation de la revanche. Le recrutement des soldats est souvent au cœur du débat politique. On met peu à peu en place une armée citoyenne, qui concerne tous les hommes en âge d’être appelés sous les drapeaux. La préparation au métier des armes se fait aussi dans la vie civile, par les exercices de tir mis au programme des écoles élémentaires et grâce aux nombreuses sociétés de tir et de gymnastique. Pour reconstituer la puissance nationale, le gouvernement français compte aussi sur le développement considérable de son empire colonial. Les troupes présentes en Afrique ou en Asie, outre leur mission de « pacification » et de maintien de l’ordre, travaillent à recruter les indigènes, par la voie d’engagements volontaires encouragés par un système de primes.

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La nation / mobilisation / patriotisme

La mobilisation générale est décrétée le 1er août 1914. Dans l’Ain, dès le 2 août, les hommes rejoignent les régiments, à Bourg ou à Belley. Ce sont près de 3 600 000 hommes qui se retrouvent sous l’uniforme en l’espace de quelques jours. Parmi eux, 2 500 000 réservistes. Fin 1916, l’armée française compte 114 divisions pour 2 881 400 soldats mobilisés dont 1 477 000 fantassins. A cette date, l’armée française a déjà perdu 1 219 000 hommes tués, disparus ou prisonniers de guerre.

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