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Oassarts (les) ou Oassats, ferme sur la com. d’Attignat, à env. 2 k. S. O. du bourg.

 

OCHIAZ, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (5 k.), arrt de Nantua (25 k.), à 67 kil. de Bourg, - t – 295 hab.

P. Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Châtillon-de-Michaille. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé dans la vallée du Rhône et en amphithéâtre sur les derniers gradins de la chaîne du Colombier, la plus grande partie est en montagne.

Le bourg, agglomération de 260 hab. est sur le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille.

Le Nant Poé, affluent de dr. du Rhône, prend sa source sur le territ. d’Ochiaz et passe sur celui d’Arlod.

Pas de ham., trois fermes isolées au N. O., au lieu dit sous la Croix, trois à l’O. portant les noms de Catray, le Jay ou sur le Jay, sous le Jay, trois plus à l’O., en pleine montagne par 1200 m. d’altitude, Cuvery, les Frasses, Raimont.

La superficie est de 898 hect. dont 293 de terres lab., 214 de prés, 35 d’herbages, 84 de pâturages, 4 de vignes, 2 de jardins, 169 de landes, 88 de bois.

La récolte est en année moyenne d’à peu près 850 x de blé, 400 x de seigle, 200 x d’orge,   300 x d’avoine, 2000 x de p. de terre, 350 x de betteraves f., 1000 x de fourrages, 7000 x de foin, 100 hectol. de vins, un peu de chanvre.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 15 taureaux, 60 bœufs, 200 vaches, 100 élèves bovins, 5 béliers, 70 brebis, 50 moutons, 100 agneaux, 40 porcs, 25 chèvres.

La com. a pour toute industrie une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1200 hectol. de lait, elle est essentiellement agricole et fait peu de commerce ; 2 cafetiers, 3 charpentiers,       1 épicier, 1 laitier.

Ochiaz a dépendu de la seigneurie de Châtillon-de-Michaille.

 

Octrois, quatorze com. du dépt possèdent un octroi, ce sont, avec le produit des taxes en 1905 :

Bâgé-le-Châtel………………..            1.220 fr.

Belley…………………………        25 600

Bourg…………………………      233 000

Chalamont…………………….          550

Châtillon-sur-Chalaronne………   9.300

Meximieux…………………….       5.240

Montluel……………………….       10.260

Montrevel……………………...         1.920

Nantua…………………………      18.300

Pont-de-Vaux………………….      14.500

Pont-de-Veyle…………………            2.305

St-Julien-sur-Reyssouze………..         905

St-Trivier-de-Courtes…………..      2.475

Trévoux………………………...     5.700

___________

Total…………………..     331.275 fr.

C’est là le produit brut, les frais de perception en ont absorbé env. 13 %.

La population des com. ci-dessus comprise dans le périmètre de l’octroi est d’env.          42000 hab., la part contributive de chacun ressort à près de 8 fr.

 

Odets (les), ferme sur la com. de Sandrans, à env. 4200 m. S. du bourg.

 

Oeurs (les) ou Œuvres, ham. de 25 hab. de la com. de Meillonnas, à env. 1500 m. S. du ch. l.

 

Offanans, ham. de 80 hab. de la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Oignin, rivière afft de g. de l’Ain, formée à Maillat par la réunion du Borrey, du Valey et du Corberand, arrose le territ. de St-Martin-du-Fresne où elle reçoit à dr. le Vaud, traverse lentement la plaine marécageuse de Brion en se grossissant à dr. du Bras-du-Lac et de l’Ange. Elle sépare les territ. de Géovreissiat et de Mornay, recevant sur ce dernier à g. le Bief de Nurieux et l’Evoaz. La rivière traverse le plateau d’Izernore, reçoit à g. le Bief de Magolez, sert de limite entre Izernore et Matafelon puis entre Samognat et Matafelon se grossissant sur ce dernier du ruisseau du Rore et sur Samognat de l’Anconnans.

Après ce dernier confluent l’Oignin passe au Saut de Charmine (V. ce mot) et entre dans une cluse étroite et sinueuse de 5 k. de longueur env., d’un pittoresque remarquable. Le confluent de l’Oignin et de l’Ain se trouve près du ham. de Coiselet par 284 m. d’altitude. Le cours, depuis Maillat, est d’env. 25 k., le débit de 3 m3 à l’étiage et de 250 m3 aux crues. La rivière donne la force motrice à 5 moulins et aux usines de Béard, Intriat et Charmine.

 

Oiselon (l’), petit ruisseau afflt de g. de l’Ain, prend sa source près de la montagne du Ratelier, territ. de l’Abergement-de-Varey, passe au bourg de cette com., à celui de St-Jean-le-Vieux, au hameau d’Hauterive et finit dans l’Ain, après un cours d’env. 10 k. en face de Pont-d’Ain.

L’Oiselon fait marcher trois moulins : Goyet, près de l’Abergement, les moulins de St Jean-le-Vieux et d’Hauterive.

 

Oisselaz, ham. de 75 hab. de la com. de Vieu-d’Izenave, à env. 4 k. N. O. du ch. l., à 568 m. d’altitude.

 

Olivet, mont sur le territ. de Pont-d’Ain, 307 m. d’altitude, à env. 1500 m. du ch. l. ; ce mont est le dernier sommet au S. de la chaîne du Revermont.

 

Oliviers (les), ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Oliviers (les), ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 1200 m. N. O. du bourg.

 

Ollière (l’), ferme et étang de 25 hect sur la com. de St-André-le-Bouchoux, à env. 3500 m.  S. O. du bourg.

 

ONCIEU, com. du cant. de St-Rambert (5 k.), arrt de Belley (25 k.), à 45 k. de Bourg,        180 hab.

P. T. Percept. Gend. Gare P.-L.-M. St-Rambert. – Ecole mixte.

Le territ. est situé dans la vallée de la Mandorne, les pentes raides et boisées à l’O. les hauteurs à pic à l’E., forment le bord occidental du plateau d’Evosges. Il est desservi par le chemin de G. C. n° 34, de St-Rambert à Brénod par Aranc.

La Mandorne, au N. du territ. d’Oncieu, se grossit de la Buire, ruisseau sortant de la grotte du même nom, sur le territ. d’Aranc.

Le bourg, assez mal bâti, forme une agglomération de 159 hab., à 450 m. d’altitude, sur le flanc g. de la vallée de la Mandorne.

Un seul ham. Moment, près de celui-ci une ferme appelée la Platière ; au S. E. quelques maisons au lieudit les Celliers du Verchat et sous le Mollard ; sur le cours inférieur de la Mandorne est la Papeterie ou Moulin à papier, usine électrique donnant de la force motrice à St-Rambert.

La superficie est de 776 hect. dont 64 seulement de terres lab., 80 de prés, 10 d’herbages,     50 de pâturages, 32 de vignes, ½ de jardins, 45 de landes, 375 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 350 x de blé, un peu de sarrasin, d’avoine et de fourrages art., 800 x de p. de terre, 3000 x de foin, 650 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 3 chevaux, 1 taureau, 2 bœufs, 115 vaches, 20 élèves bovins, 15 chèvres.

La population composée de petits propriétaires est entièrement agricole, il n’y a pas d’industrie et peu de commerce. 1 cafetier, 1 épicier, 1 maréchal ferrant.

On trouve sur le territ. les restes d’une maison forte qui, en 1602, appartenait à Geoffray de Bavos ; un cimetière gallo-romain ; une belle grotte avec stalactites et stalagmites.

L’ancienne paroisse appartenait à l’abbaye de St-Rambert.

 

Ondes (les), maison sur la com. de Collonges, à env. 4 k. S. E. du ch. l., sur la route de Collonges à Viry (Savoie), près du pont Carnot sur le Rhône.

 

Onglas, ham. de 100 hab. de la com. de Bénonces, à env. 800 m. S. E. du bourg, sur l’embt du chemin d’I. C. n° 87, allant de Bénonces à la Serraz. – Ce ham. est mentionné dès 1142.

 

Onjard, ham. de 120 hab. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 5 k. N. du bourg, près du chemin d’I. C. n° 8, de Bâgé-le-Châtel à Romenay par Pont-de-Vaux.

 

Onjard, ham. de 35 hab. de la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 1800 m. du bourg.

 

Orbagnoux, ham. de la com. de Corbonod, à env. 5 k. N. O. du ch. l. – Ce ham. qui est mentionné en 1244, a dépendu de la seigneurie de Silans.

 

Orcet ou Grange Orcet, ferme sur la com. d’Hauteville, à env. 1 k. S. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 9, d’Hauteville au chemin 30, par le col de la Rochette.

 

Orcet ou Orcel, étang sur le territ. de Villars, au S. du ch. l.

 

Orcières (les), ferme sur la com. de Chalamont, à env. 2 k. N. O. du ch. l.

 

Orcières (les), ham. de 35 hab. de la com. de Foissiat, à env. 2 k. S. O. du bourg, près de l’embt du chemin de G. C. n° 1, qui de Quinte par Foissiat va à Montrevel.

 

Orcières (les), bois communal de 96 hect. sur le territ. de Torcieu.

 

ORDONNAZ, com. du cant. de Lhuis (18 k.), arrt de Belley (20 k.), à 64 k. de Bourg. – t – 502 hab.

P. Gend. Gare P.-L.-M. à Rossillon 10 k. – Percept. Serrières-de-Briord. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé sur le même plateau désert et monotone qu’Innimont, le petit ruisseau de la Gouille ou de la Mogne le limite au S. O. avec Lompnas, le biez des Crues, afft de g. du Furans, y prend sa source dans la partie S. E.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 32, de Serrières-de-Briord à Belley par Contrevoz, chemin qui passe au bourg d’Ordonnaz ; ce dernier est divisé en 4 groupes d’habitations : 1° la Ville d’en Bas où se trouve l’église ; 2° les Granges à 50 m. à l’O. ; 3° la Ville-Vieille à 100 m. au S. de l’Eglise ; 4° La Rivolière à 200 m. au S. Il n’y a pas d’autre ham. ni d’habitation isolée.

La superficie est de 1488 hect. dont 480 de terre lab., 115 de prés, 350 de pâturages, 2 de jardins, 144 de landes, 380 de bois.

La récolte moyenne est d’à peu près 1500 x de blé, 150 x d’orge, 1200 x d’avoine, un peu de chanvre, de pois et de fèves, 3500 x de p. de terre, 400 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 2500 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 8 chevaux, 1 âne, 20 taureaux, 70 bœufs, 350 vaches, 250 élèves bovins, 7 béliers, 60 brebis, 30 agneaux, 60 porcs, 10 chèvres.

Pas d’industrie autre que la fromagerie, peu de commerce ; 2 aubergistes épiciers, 1 charron,  1 maréchal.

Les premiers hab. d’Ordonnaz furent des moines, les religieux de Saint-Ruf s’y établirent au XIe. siècle. Il semble que le prieuré était peu important puisque en 1222 on n’y comptait plus que 2 ou 3 frères qui furent bientôt remplacés par des femmes que les Chartreux de Portes firent expulser en 1223 par le pape Honorius.

La com. s’était formée en 1337, elle fut qualifiée de Ville et fut dotée de franchises.

La légende voit dans Ordonnaz un des établissements les plus prospères et les plus durables des Sarrasins.

 

Ordre, ham. de 20 hab. de la com. de l’Abergement-Clémencia, à env. 2 kil. du ch. l.

 

Oreille (l’), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 8 k. N. du ch. l.

 

Orge, la culture de l’orge dans le dépt de l’Ain s’étend annuellement sur env. 3200 hect., cette céréale fournit en année moyenne à peu près 11 x à l’hect. soit une récolte totale de 35200 x ou d’env. 56000 hectol., le poids moyen de l’hectol. étant autour de 63 kilogs.

Le prix moyen du quintal d’orge est d’à peu près 16 fr. 50, la culture procure donc au dépt une source de revenu qu’on peut évaluer brut à 575000 francs.

Au point de vue de la répartition de la récolte par arrt, Nantua produit la moitié de la récolte totale, Belley 21 %, Bourg 18 %, Trévoux 6 %, Gex 5 %.

Dans le dépt de l’Ain, l’orge récoltée est pour la plus grande partie utilisée pour la nourriture et l’engraissement du bétail, elle ne donne lieu qu’à un bien faible commerce local.

 

Orgent, ham. de 125 hab. de la com. de Coligny, à env. 3,100 O. du ch. l. – Ecole mixte.

 

Orgères (les), ferme en montagne sur la com. de Songieu, à env. 6 k. N. E. du bourg.

 

Orgières (les), ferme sur la com. de Petit-Abergement, à environ 6,500 m. N. du ch. l.

 

Orme (l’), ham. de 20 hab. de la com. de Boissey, à env. 3 k. S. O. du bourg.

 

Orme (l’), petit ham. de la com. de Chalamont, à env. 3 k. du ch. l.

 

Orme (l’), ham. de 50 hab. de la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 2500 m. N. E. du bourg.

 

Orme (l’), ferme sur la com. de Chaveyriat, à env. 800 m. S. O. du bourg.

 

Orme (Combe de l’), petit ham. de la com. de Chevillard, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Orme (l’), étang de 6 hect. dans la partie S. E. du territ. de Lapeyrouse.

 

Orme (l’), hameau de la com. de Saint-Maurice-de-Gourdans, à env. 600 m. S. O. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 34, de Montluel à St-Vulbas par Port-Galland.

 

Orme (l’), colline à env. 300 m. N. O. de l’église de Trévoux, on y a un point de vue remarquable sur les vallées de la Saône et de l’Azergue ainsi que les monts du Beaujolais.

 

Ormes (les), ruisseau afft de g. du ruisseau des Echets, sert de limite entre le territ. de Tramoyes au N. et ceux de Beynost, St-Maurice-de-Beynost et Miribel au S. ; cours de           6 à 8 k.

 

Ormet (l’), ferme sur la com. de Villeneuve, à env. 3 k. E. du bourg.

 

ORNEX, com. du cant. de Ferney-Voltaire (3 k.), arrt de Gex (7 k.), à 102 k. de Bourg – t. – 289 hab.

P. Maconnex. – Percept. Gend. Ferney-Voltaire. – Gare P.-L.-M. Meyrin (Suisse) 7 k. – Station au bourg et au ham. de Maconnex, du tramway à vapeur de Gex à Ferney-Voltaire. – Ecole mixte.

Le territ. est en plaine, sans aucun cours d’eau. Le bourg, agglomération de 155 hab., se trouve sur une petite éminence de 492 m. d’altitude, près de la route nle n° 5, de Paris à Genève par Gex.

La com. a trois ham. : Maconnex, les Tattes, Villard-Tacon, une maison isolée Haim.

Au ham. de Maconnex commence le chemin de G. C. n° 15, allant à la frontière Vaudoise par Divonne-les-Bains. Au même ham. aboutit l’embt du chemin d’I. C. n° 28, venant de Brétigny (hameau de Prévessin.)

La superficie est de 564 hect. dont 233 de terres lab., 180 de prés, 4 de jardins, 4 de cultures maraîchères, 16 de vignes, 90 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1000 x de blé, 500 x d’avoine, un peu de seigle et de sarrasin, 5000 x de p. de terre, 3000 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 5000 x de foin, 400 hectol. de vin.

On trouve de nombreux pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 27 chevaux, 4 bœufs, 130 vaches, 65 élèves bovins, 70 porcs, 10 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce autre que celui des produits de la culture, elle n’a pas d’industrie sauf une petite fabrique de semoirs.

Dans l’ancienne paroisse, le prieur de Payerne nommait à la cure.

 

Orographie. V. Montagnes.

 

Orvaz, ham. de 50 hab. de la com. de Belleydoux, à env. 3 k. E. du bourg, près de la Sémine.

 

Ossy, ham. de 50 hab. de la com. de Passin, à env. 800 m. N. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 4, d’Hotonnes à Belmont. – Ce ham. occupe l’emplacement d’une importante villa gallo-romaine qui paraît avoir été détruite par le feu vers la fin du IVe. siècle. C’est le berceau de la famille de Récamier.

 

Ouarme, ferme sur la com. de Lélex, à env. 6 k. S. du ch. l.

 

Ouche, ham. de 60 hab. de la com. de Chavornay, à env. 1500 m. S. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 33 (embt de Virieu-le-Petit à Ceyzérieu).

 

Ouche, ham. de 40 hab. de la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, à env. 1500 m. S. O. du bourg.

 

Ouche, petit ruisseau, afft de la Reyssouze, rive g., par le bief de la Peyrouse ou Pétuisard, cours de 5 à 6 k. dont la plus grande partie sur le territ. de St-Etienne-sur-Reyssouze, la fin sur celui de Gorrevod.

 

Ouche-Gruant, maisonnette du P.-L.-M. sur la com. d’Echenevex, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Oudard, torrent afft de dr. de la Versoix, source sur le territ. de Gex, vers le Turet, sommet de 1371 m. d’altitude, reçoit à dr. les eaux de la Fontaine Napoléon, passe près du hameau de Gex la ville, arrose un coin du territ. de Cessy et finit sur celui de Versonnex après avoir reçu à dr. la Lilette. Cours de 10 à 12 k.

 

Oudrières (les), étang de 30 hect. dans la partie S. O. du territ. de Saint-Paul-de-Varax.

 

Ouille (l’), petit ham. de la com. de Douvres, à env. 400 m. du bourg.

 

Oulles (Pont des). On appelle ainsi un passage sur la Valserine, à 2 k. en amont du viaduc du chemin de fer près de la gare de Bellegarde sur la ligne de Genève. A cet endroit la Valserine disparaît dans un sillon qu’elle a creusé dans les roches calcaires, ce sillon n’a pas plus d’un m. de largeur sur 350 environ de longueur, aussi le pont se compose d’une simple pierre équarrie.

On l’appelle Pont des Oulles parce que aux environs, la surface calcaire horizontale, qui est le lit de la Valserine dans les grandes eaux, a été creusé en de nombreux endroits de cavités ovales ou circulaires appelées dans le pays des marmites, en patois des oulles.

 

Oures (les), ferme sur la com. de Marlieux, à env. 1 k. S. E. du bourg.

 

Oures (les), petit ham. de la com. de Villars, à env. 1 k. S. E. du ch.-l., près de la Chalaronne.

 

Oures (les), étang de 30 hect. et ferme sur la com. de Versailleux, à env. 1200 m. N. du bourg.

 

Ouroux, ham. de 55 hab. de la com. de Villeneuve, à env. 2 k. N. O. du ch. l. – Ancienne paroisse aujourd’hui supprimée.

 

Ours (l’), petit ruisseau sur le territ. des Neyrolles.

 

Ours (les), fermes sur la com. de St-Denis-le-Ceyzériat, à env. 2500 m. N. E. du ch. l.

 

Ours (les), ferme sur la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 2500 m. E. du bourg.

 

Oussiat, ham. de 400 hab. de la com. de Pont-d’Ain, à env. 1500 m. E. du ch. l., sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua, près de l’Ain. – Ancienne paroisse, aujourd’hui supprimée ; elle devait son origine à un prieuré existant au commencement du XIIIe. siècle.

 

Ousson (l’), petit ruisseau de 7 à 8 k. de cours afft de dr. du Rhône, coule entre la montagne de Parves et les collines de Belley, source sur le territ. de Magnieu, traverse la partie E. de celui de Belley, entre la com. de Virignin qu’il limite ensuite avec Brens ; finit dans le Rhône à 200 m. en amont du confluent du Furans.

Ce petit ruisseau donne la force motrice à deux petits moulins, la Folatière et Yvroux, sur Virignin.

 

Ousuire, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 2200 m. N. O. du ch. l.

 

OUTRIAZ, com. du canton de Brénod (11 k.), arrt de Nantua (16 k.), à 45 k. de Bourg. – t. – 223 hab.

P. Maillat 9 k. – Percept. Gend. Brénod. – Gare P.-L.-M. La Cluse, 14 k. ; future station des tramways du 2e réseau, ligne de St-Martin-du-Fresne à Brénod, entre celles de Vieu-d’Izenave et de Lantenay. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé sur le versant O. du Molard de l’Orge, sur la rive dr. du Flon ; le bourg qui compte 192 hab., est situé sur le chemin d’I. C. n° 7, des Neyrolles à Brénod et à la Balme ; c’était un ancien ham. de la com. de Lantenay, qui, en 1872, a été érigé en commune.

Le Flon est formé de deux sources, la grande et la petite Doye, c’est un cours d’eau peu important.

Il n’y a pas de ham., quatre maisons isolées sont situés sur les bords du Flon, elles portent les noms de la Moulaz, le Moulin du Milieu, les Moulins.

La superficie est de 593 hect. dont 160 de terres lab., 90 de prés, 45 de pâturages, 40 de landes, 1 de jardins, 252 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 400 x de blé, 200 d’orge, 200 x d’avoine,    1000 x de pommes de terre, 200 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 2000 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 10 chevaux, 7 taureaux, 16 bœufs, 120 vaches,       90 élèves de l’espèce bovine, 2 béliers, 10 brebis, 10 agneaux, 25 porcs, 5 chèvres.

Commune agricole faisant très peu de commerce, 3 aubergistes, 2 mds de bois, 2 épiciers, l’industrie est représentée par le moulin de la Moulaz de deux paires de meules, travaillant à façon pour les propriétaires ; de deux scieries de bois dont l’une emploie 4 à 5 ouvriers, l’autre n’occupant que la famille du propriétaire ; d’une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 2500 hect. de lait.

 

Ouye, petit ruisseau afft de g. du Vangeron, source sur Ferney-Voltaire, confluent en Suisse, cours de 4 à 5 k., les plus souvent à sec.

 

Ovine. La race ovine est représentée dans le dépt de l’Ain par env. 34600 têtes réparties en 1250 béliers, 15700 brebis, 7000 moutons, 10650 agneaux.

L’arrt de Belley est celui qui en possède le plus, 12800 têtes soit 37 % de l’effectif du dépt. Nantua vient après avec 9800 têtes, 28,5 %, puis Trévoux, 7000 têtes 20 %, enfin Bourg,  4200 têtes 12 % et Gex 800 têtes 2,5 %.

Il en est du dépt de l’Ain comme de toute la France, la race ovine diminue de plus en plus, l’abaissement du prix de la laine et l’augmentation des vaches laitières en sont les principales causes.

D’une étude faite en 1902, il résulte que la production annuelle du dépt serait de 23000 têtes, défalcation faite des pertes par accidents et maladies ; la consommation atteindrait          28000 têtes, aussi le dépt est-il importateur de moutons qui lui viennent principalement de la Savoie et de Saône-et-Loire ; il exporte un peu en Suisse et dans le dépt du Rhône.

Les moutons de l’Ain sont en général de race ordinaire, assez rustique,  fournissant une laine de qualité moyenne et un rendement en viande de 13 kilogs net.

On note un peu de transhumance dans le pays de Gex et dans la plaine de la Valbonne, mais ces mouvements sont peu importants.

 

OYONNAX, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Nantua (16 kil), à 48 k. de Bourg.

1° COMMUNE. – 7851 hab. B. P. T. t. Gend. – Gare P.-L.-M. sur la ligne de La Cluse à St-Claude, entre les stations de Bélignat (3 k.) et Arbent (3 k.) – Percept. comprenant les com. d’Arbent, Bélignat, Bouvent, Dortan, Géovreisset, Groissiat, Martignat, Oyonnax et Veyziat. – Ecole primaire supérieure, écoles primaires de garçons et de filles, école maternelle.

La ville d’Oyonnax, agglomération de 7.703 hab., la deuxième du dépt pour la population, est située à une altitude moyenne de 537 m. ; elle est adossée à un côteau et elle descend en amphithéâtre dans la plaine où s’étend vers l’O.

Elle possède de belles places pour ses marchés ; derrière la mairie, qui est assez jolie, s’étend un grand parc servant de promenade et de jardin public. Près de là se trouve un beau groupe scolaire comprenant l’école primaire supérieure et l’école primaire de garçons. L’église date de 1849, elle est en pierres de taille d’Oyonnax, la vieille église très ancienne, a été désaffectée et sert de salle de réunion à la société de gymnastique. Il ne reste plus rien de l’ancien château.

La ville est éclairée à l’électricité, l’usine de production est installée sur l’Oignin, au Saut de Charmine, com. de Matafelon. Cette usine établie, en 1889, distribue non seulement l’éclairage, mais encore la force motrice au 9/10e des moteurs industriels d’Oyonnax. Deux autres usines amènent également de la houille blanche en courant électrique dans cette ville et les villages environnants, ce sont celle du Saut du Mortier sur l’Ain, établie en 1899, un peu en amont du confluent de la Bienne ; et celle de la société des Forces motrices du Rhône à Bellegarde.

Au N. de la ville s’étend un plateau marécageux, à l’E. s’élèvent de hautes montagnes couvertes de sapins. Le territ. est arrosé par l’Ange et par son afft la Sarsouille, une partie du lac Genin lui appartient.

La com. est desservie par les chemins de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan par la Cluse, Martignat et Oyonnax, n° 13 de Matafelon à Belleydoux par Oyonnax. Le chemin    d’I. C. n° 35, de Poncin à Viry (Jura) passe par Izernore et Oyonnax.

La superficie est de 2040 hect. dont 46 de terres lab., 420 de prés, 140 d’herbages, 35 de pâturages, 2 de jardins, 950 de bois.

La récolte en année moyenne est de 300 x de blé, un peu d’orge, d’avoine, de betteraves f., de pois, de fèves, de haricots et de lentilles, 1000 x de p. de terre, 1500 x de fourrages art.,    8500 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 100 chevaux, 2 mulets, 5 ânes, 5 taureaux, 40 bœufs, 130 vaches, 30 élèves bovins, 35 brebis, 120 moutons, 15 agneaux, 40 porcs, 15 chèvres.

La com. a trois petits ham. : Geilles, la Forge et le Moulin-Confas ; les fermes ou maisons isolées portent les noms de : Belmont, Genon, Golet-Brandeau, Gorge, Goule-Grenier, Gd-Pré, Lacoux, Marais, Misette, Tempetay, Trois-Fontaines et Villeneuve.

Le commerce local est assez actif surtout en ce qui concerne les produits de l’industrie, il est évalué à près de vingt millions par an pour les expéditions d’objets manufacturés. Il y a un marché hebdomadaire tous les lundis et foires le premier lundi de chaque mois.

On compte 7 auberges, 1 établissement de bains, 3 banques, 1 bazar, 3 entrepôts de bière,       1 md de bois, 8 bouchers-charcutiers, 8 boulangers, 30 cafés, 3 camionneurs, 3 chapeliers,     2 charrons, 6 mds de chaussures, 2 mds de chiffons en gros, 7 coiffeurs, 4 mds des confections pour homme, 2 pâtissiers, 1 md d’engrais, 3 épiciers en gros, 12 épiciers-merciers, 3 mds de fer, 1 md de fournitures pour horloger, 4 horlogers, 1 hôtel, 2 imprimeries, 3 libraires-papetiers, 3 maréchaux-ferrant, 9 mécaniciens, 12 menuisiers-charpentiers,            9 modistes-lingères, 4 peintres-plâtriers, 3 pharmaciens, 1 photographe, 5 serruriers,               4 tailleurs, 12 mds de tissus, 2 tourneurs, 7 mds de vins en gros, 3 loueurs de voitures.

L’industrie est surtout représentée par la fabrication des peignes et objets divers en corne et celluloïd qui occupe env. 3,500 ouvriers ou ouvrières (7 fabricants d’objets en corne et       110 d’objets en celluloïd).

L’industrie du peigne est très ancienne dans la région, elle existait déjà au XVIIe. siècle, le buis poli servait alors à la fabrication. Vers la fin du XVIIIe. siècle, le bois fut remplacé par la corne permettant la confection de superbes articles dont l’industrie subsiste encore bien qu’un peu délaissée depuis la découverte du celluloïd vers 1876, produit chimique susceptible d’un très beau poli et servant à imiter la corne et l’écaille.

Le celluloïd n’est autre que du coton poudre ou nitro-cellulose (cellulose passée à l’acide sulfurique et à l’acide nitrique) coloré et traité à l’alcool camphré. Ce produit, dont la consommation à Oyonnax est de plus d’un million de kilogrammes, sert à la confection d’un grand nombre d’objets, étuis à lunettes, porte-montres, boîtes à cigares, etc., à Oyonnax il est surtout utilisé pour la fabrication des ballons et des peignes. Un cinquième de la matière première env. est fabriquée par la société l’Oyonnaxienne, à Oyonnax, et presque un autre cinquième par de petits fabricants de la localité ou des villages voisins, le reste est demandé à l’extérieur.

L’organisation du travail est tout à fait particulière, il n’y a pas de grandes usines mais un grand nombre de petits ateliers où un chef de famille travaille avec sa femme, ses enfants et quelques ouvriers ou ouvrières. Ces petits ateliers de famille travaillent aux pièces à prix débattu pour le compte d’un seul ou de plusieurs patrons qui fournissent la matière première. Le salaire journalier varie de 3 à 10 francs suivant l’habileté de l’ouvrier et la partie de travail qu’il exécute.

Outre l’industrie du celluloïd on trouve encore à Oyonnax : 9 fabriques de cartonnages ; l’exploitation des carrières d’une excellente pierre de taille, un peu dure à travailler occupant 400 personnes ; l’exploitation des forêts de sapins donnant un bois sans nœud, de qualité supérieure.

Comme curiosités naturelles on trouve sur le territ. de la com. les grottes du Lordon et des Etales, les rochers pittoresques du Perret, la vallée de Geilles.

Dans l’ancienne paroisse l’aumonier de St-Claude nommait à la cure.

2° CANTON. – Le cant. d’Oyonnax est à l’extrémité septentrionale du dépt de l’Ain, il est limité au N. par le dépt du Jura, limite conventionnelle sauf pendant 7 k. où elle est formée par la Bienne ; il est borné à l’E. par le canton de Châtillon-de-Michaille, au S. par celui de Nantua et à l’O. par le cant. d’Izernore et la rivière d’Ain.

C’est une région montagneuse bien boisée avec les belles forêts de Macretet, Niermes, Echallon, Puthod, Reverjoux, etc. Entre l’Ange et la Semine s’étend un massif qui est comme la continuation de celui d’Apremont, on y trouve les hauteurs de la Roche de la Chaux      1097 m. au S.-E. du territ. d’Arbent, le Délivret 966 m. et le Crêt-Mathieu 1276 m. sur la com. de Belleydoux, la Grange-Tempête 912, à l’E. d’Oyonnax.

A l’O., la chaîne qui sépare le cant. de celui d’Izernore porte le nom de montagne d’Emondeaux, l’altitude dépasse rarement 700 m. ; un petit contrefort va de Geovreisset à Arbent, il porte le nom de côte de Tama.

Dans le coin N. O. coule l’Ain et son affluent la Bienne, ces deux rivières servent de limite au canton ; la dernière s’y grossit du Merdançon arrosant les territ. d’Arbent et de Dortan sur lesquels il reçoit les eaux du parc de Dortan et le ruisseau de Maissiat ou Merloz coulant entre les monts d’Emondeaux et la côte de Tama.

A l’E. de la côte de Tama, s’étend la vallée de l’Ange, profonde et relativement peu large, cette rivière afft de dr. de l’Oignin, se grossit sur le cant. d’Oyonnax des ruisseaux de la Sarsouille, de la Jarbonne, d’Ijean et d’Alex.

Dans la partie E. la Sémine arrose les territ. de Belleydoux et d’Echallon.

Quatre chemins de G. C. desservent le cant., savoir : n° 13, de Matafelon à Belleydoux par Veyziat, Oyonnax, le Crêt (Echallon), avec embt du Crêt au lac de Silans par Echallon ; n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan par la rive g. de l’Ain et de la Bienne ; n° 31 du Pont de la Balme à Dortan par Martignat, Alex (Groissiat) et Oyonnax ; n° 33, de Belleydoux à la Voûte (St-Germain-de-Joux) par la vallée de la Sémine.

Le chemin d’I. C. n° 35, de Poncin à Viry (Jura) passe à Ijean (Bélignat), Bélignat, Oyonnax et Arbent ; du ham. d’Ijean un embt descend au S. sur Martignat et remonte au N. vers le chemin de G. C. n° 31 par Geovreisset, Veyziat et Bouvent.

La ligne des chemins de fer P.-L.-M. de la Cluse à St-Claude a des stations dans le cant. à Martignat, Bélignat, Oyonnax, Arbent et Dortan-Lavancia ; cette dernière est à la limite des dépts de l’Ain et du Jura.

La superficie du cant. est 15,487 hect. dont à peine un septième, soit 2320 hect., est en terres lab. fournissant en année moyenne une récolte estimée à 6000 x de blé, 2200 x d’orge, 1000 x d’avoine, 300 x de maïs, 200 x de sarrasin, un peu de fèves, lentilles, pois, haricots, 21000 x de p. de terre, 800 x de betteraves f., 17000 x de fourrages art.

Les prés occupent plus de terrain que les terres lab., 2450 hect. il y a en outre 175 hect. d’herbages et 2050 de pâturages ; la récolte moyenne du foin est d’env. 57000 x.

On trouve un peu de vigne sur le territ. de Dortan ; on compte env. 15 hect. de jardins et 10 de cultures maraîchères.

Les landes couvrent 930 hect. et les bois, en général fort beaux, 6635 hect. soit plus de 42 % de la superficie totale.

Dans la partie O. les arbres fruitiers fournissent une récolte moyenne d’à peu près 25 x de noix, 60 x de pommes et poires, 25 x de prunes.

L’effectif moyen des animaux du cant. est d’env. 200 chevaux, 3 mulets, 10 ânes,                 70 taureaux, 330 bœufs, 2100 vaches, 700 élèves bovins, 20 béliers, 325 brebis, 235 moutons, 200 agneaux ou agnelles, 350 porcs, 100 chèvres.

Indépendamment du commerce du ch. l., le cant. fait un commerce actif de bois de sapins et de fromages bleus et façon gruyère ; il possède 26 foires annuelles dont 4 à Arbent, 2 à Belleydoux, 6 à Dortan, 2 à Echallon et 12 à Oyonnax.

Il y a 7 bureaux de postes à Arbent, Belleydoux, Bélignat, Dortan, Echallon, Martignat et Oyonnax. A l’exception de Bouvent et de Géovreisset toutes les com. ont le téléphone.

L’industrie est très active, les articles de celluloïd sont fabriqués au ch. l. et aussi un peu dans les com. d’Arbent, Bélignat, Géovreisset et Martignat ; les articles de tournerie le sont surtout à Arbent, Dortan et Bouvent ; de belles carrières de pierre sont exploitées à Oyonnax ; l’industrie de la verroterie se pratique à Belleydoux et à Echallon ; on trouve 10 moulins à blé : Belleydoux (2), Dortan (3), Echallon (4), Groissiat (1) ; 12 fromageries : Arbent (2), Belleydoux (3), Bélignat, Bouvent, Echallon (3), Martignat et Veyziat ; 12 scieries de bois : Belleydoux (2), Dortan (5), Echallon (5), Groissiat, Martignat ; il y a quelques métiers à tisser la soie à domicile à Groissiat et Martignat.

La population des 11 com. du cant. est la suivante :

Arbent……………………….           850 hab.

Belleydoux……………….…..      646

Bélignat..............................…..            515

Bouvent..............................…..           106

Dortan...............................…...         1143

Echallon………………………        776

Géovreisset…………………...         145

Groissiat………………………        224

Martignat……………………...         533

Oyonnax………………………       7851

Veyziat………………………..          392

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Total pour le cant……………..      13181 hab.

 

OZAN, com. du cant. de Pont-de-Vaux (5 k.), arrt de Bourg (37 k.), 443 hab.

P. T. Percept Gend. Pont-de-Vaux. – Gare P.-L.-M. Pont-de-Vaux-Fleurville 8 k. – Station des chemins de fer E.S.E., ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux, entre la halte de Boz et la station de Manziat. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé sur le rebord O. du plateau bressan, il est arrosé par la Jutane, petit bief afft de g. de la Saône qui n’a guère d’eau qu’en hiver ou au moment des pluies.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Pont-de-Vaux, chemin qui passe au ch. l., agglomération de 301 hab.

Le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par Chevroux et Manziat, traverse la partie S. E. du territ.

Deux ham. portant les noms de Allonziat et le Peloux, deux autres ham. qu’on peut considérer comme faisant partie du bourg, la Biolière et Pauleux-Julien. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Bourbouillon, la Jutane, le Moulin.

La superficie est de 642 hect. dont 304 de terres lab., 254 de prés, 21 de pâturages, 20 de vignes, 10 de landes, 1 de jardins.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 300 x de blé, 1200 x de seigle, 1000 x de sarrasin, 100 x de maïs, 100 x de filasse de chanvre, 80 x de colza, un peu de méteil, orge, avoine, 3000 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 8000 x de foin, 550 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 8 chevaux, 6 taureaux, 6 bœufs, 315 vaches,           85 élèves bovins, 200 porcs, 40 chèvres.

Le territ. est morcelé pour les 5/6e, cultivé par les propriétaires, la population essentiellement agricole n’a pas d’autre industrie qu’un tout petit moulin sur la Jutane, elle fait peu de commerce, 1 md de bestiaux, 1 épicier.

Ozan dépendait du duché de Pont-de-Vaux, la Seigneurie en fut démembrée en 1647 et donnée par Eugène de Gorrevod à Charles de Mongey ; à la mort de ce dernier la terre fut rachetée par le duc de Pont-de-Vaux.